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A la vue de la montagne !
Le trajet de Jilla fut une longue montée vers le franchissement d’un gué sec, en se dirigeant vers les plus hautes montagnes.Au terme d’un parcours de toute beauté d’une dizaine de kilomètres et après avoir longé la plupart du temps l’oued en contrebas par la droite, il arriva là ou l’oued se scinde et forme un Y formé par les confluents.
De là il aperçut une vallée verdoyante, s’étalant à vue et barrée de chaque coté par des montagnes majestueuses comme un écrin de marbre gris et jaune, parsemé de sable doré.
Ce véritable contraste entre cette vallée paradisiaque et le paysage steppique d’alfa à perte de vue, derrière lui , le surpris joyeusement, fasciné, il se mit à genoux.
Tout éblouis ! il vit loin une chaine de hautes montagnes drapées d’un blanc joyeux et scintillant sous un ciel bleu .
il percevait en contrebas sur un colline verte , un groupement de maisons , la coiffant telle une chéchia jaunatre et marron , couleur des toitures en chaumes lui semble til ?
il ne savait rien , bédouin , habitué des Tentes ternes , qu’il etait!