Blog de Moudjahed

Oranie profonde

26
août 2011
Fondation Emir Abdelkader (section Sidi Bel Abbés)

FONDATION EMIR ABD-EL-KADER.

Section de Sidi-Bel-Abbès.

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{  Pour la deuxième partie du cycle de conférences se rapportant à « la vie, l’œuvre et composantes de la personnalité de l’Émir Abd-El-Kader », nous avons eu droit, ce 18 août, à une intervention du Professeur Ould NEBIA, intitulée  » Documents sur l’Histoire de l’Emir Abd-El-Kader. Entre authentification et falsification », présentée non sous forme de lecture, mais d’un commentaire d’un lot de points précis, étalés par vidéoprojecteur, tous relatifs à l’Emir, dans une salle pleine à craquer par ceux qui s’acheminent à en être des habitués et où l’on pouvait remarquer la présence des Présidents de la  Fondation d’Oran et de Témouchent. Le conférencier a élaboré son travail selon une approche pédagogique à même de faciliter au mieux à l’assistance  la saisie de sa conviction sur ses certitudes, se réservant sur d’autres  points qu’il faut approfondir et demandant aux intéressés de piocher et pousser des recherches sur certains aspects qui laissent planer un certain scepticisme. Le nombre de données affichées était si vaste qu’il constitue un catalogue honorablement ficelé de thèmes pouvant constituer des sujets de recherches à part. La personnalité de l’Emir se précise de plus en plus. Le travail assidu et l’abnégation feront le reste. Signalons que le débat, engagé d’emblée par les intervenants mettant tous la barre très haut a dû être écourté, la majorité des présents devant assister à la cérémonie funéraire dédiée à la regrettée mère de notre ami Sallat Abdelkader. Avec un peu plus de rigueur, notre Section locale, a de beaux jours devant elle et peut aspirer  devenir un creuset où s’affronteront les émules de demain. La démonstration a été faîte. Bonne continuation à tous.

 Mis en ligne sous: Evenement, EVOCATION

1.       

Fondation Emir Abdelkader (section Sidi Bel Abbés) dans Histoire de la revolution algerienne :1954/1962Mohamed Senni dit :

25 août 2011 à 18 h 37 min

2.      Cher ami Chamyl.J’ai été désagréablement désarçonné par certains passages contenus dans le commentaire que vous avez adressé à Si Moudjahed. Pour pouvoir y répondre de manière aussi limpide que possible et pour coller à une vérité qui émane de nos traditions ancestrales, il est indispensable, pour moi, d’avoir, au préalable un éclairage sur ce que vous entendez par : »Il y eut de la part de l’Emir demande de NEGOCIATIONS pour la suspension totale(ou partielle) des hostilités entre les 2 armées ». Sachant pertinemment que vous avez écrit ce qui précède en parfaite connaissance de cause, ce sera un jeu d’enfant pour vous de m’éblouir par une prompte réponse pour laquelle je demeure votre obligé. Fraternelles salutations à tous les vôtres. Amicalement.

3.     

o         dans Histoire de la revolution algerienne :1954/1962Dr Chamyl Boutaleb dit :

Mon cher hadj Senni (si tu es déjà hadj c’est mabrouk, si tu ne l’es pas encore, tu le seras un jour Inchaallah).
Ta réponse m’a également très désagréablement désarçonné. Car ou bien tu n’as pas compris mon commentaire ou bien tu veux encore entretenir le débat qui ne peut être qu’un dialogue de sourds et qui ne s’arrètera pas de sitôt puisqu’il s’agit d’une histoire de sémantique et de concept à déterminer.
Le 19 Décembre 1847 c’est bien l’Emir qui a envoyé des émissaires à Lamoricière porteurs d’une simple feuille blanche avec uniquement  »l’empreinte du cachet de l’Emir qu’aucun écrit n’accompagnait à cause de l’obscurité de la nuit » (textuellement dans la lettre de l’Emir datée du 21 Décembre et adressée à Lamoricière).
Donc l’Emir a été demandeur pour quoi faire à ton avis ? Tout simplement pour entamer des négociations (des négociations de quoi, d’après toi ? pour l’arrêt des hostilités entre ce qui restait de l’armée del’Emir et les divisions françaises bien sûr) et il y a bien eu  »talab » de la part de l’Emir et  »qaboul » de la part de Lamoricière qui écrit :  »On m’a accusé d’être entré en négociation…. » in :  »La vie d’Abd-El-Kader – C.H. Churchill- p.273.
Pour qu’il y ait  »Armistice » il faudrait qu’il y ait demande de la part d’un des belligérants, acceptation de l’autre, puis s’ensuit la phase des négociations pour l’arrêt total (entre ces 2 belligérants), ou partiel (puisque quelques petits soulèvements étaient signalés ça et là) de la guerre. Tu sais très bien que la guerre ne s’est pas totalement arrêtée puisque des soulèvements, des insurrections, des émeutes ont jalonnés toute cette longue période de 1847 jusqu’à 1962.
En tout état de cause, mon cher ami, et pour cloturer (je ne le pense pas encore) cet épisode douloureux, parlons plutôt du PARJURE FRANCAIS pour qualifier cette période incomprise dans l’histoire de l’Emir et de l’Algérie au lieu de se perdre dans les dédales de l’incompréhension et de la polémique stérile.
Il faut rappeller que des NEGOCIATIONS sont un commencement à quelque chose (et non une finalité) et aboutissent forcément à une conclusion :
Reddition : il n’y en eut point.
Abandon : non plus puisque l’Emir n’a jamais été un lâche.
Convention : oui.
Trêve : peut-être
Armistice : pose problème de sémantique.
La HIDJRA de l’Emir est a étudier et à approfondir.
Mais le 23 Décembre il y eut bel et bien PARJURE FRANCAIS.
Sans rancune et à suivre si tu le veux.
Combien de fois es-tu parti, un 23 Décembre, à Sidi Tahar près de la nekhla de l’Emir?
Après avoir fait une halte (un mawqif) à cet endroit mythique qu’as-tu ressenti?
Cette nuit là, l’Emir (alors agé seulement de 37 ans) a passé sa dernière nuit sur le sol natal, pour une HIDJRA que ses ennemis ne lui accorderont pas, fruit d’un PARJURE qui n’a jamais dit son nom.
Dr Chamyl Boutaleb El-Hassani

Mohamed Senni dit :

Cher ami Chamyl,
Puisque tu m’as posé la question je t’apprends que je me suis acquitté du cinquième pilier de l’Islam en 1983 et le Woukouf, cette année-là, est tombé un vendredi. Puisse Dieu agréer ce devoir pour tout musulman habité par la foi.
Permets-moi de te dire que je ne cultive pas le langage des sourds pour quelque motif que ce soit. La réponse à la question que je t’ai posée était déterminante pour la suite de ces échanges. Tu y as répondu de manière à me satisfaire et satisfaire tous ceux qui font une fixation sur les dernières pérépities ayant conduit l’Emir à l’exil. La lettre dont tu parles, tu m’as déjà envoyé une copie avec une partie de la traduction. Je l’ai réécrite en caractères modernes et j’en ai fait une traduction en français. De toute manière, je considère cette étape comme un détail côté algérien mais une véritable page de honte pour la France. Enfin, il n’y a pas eu bataille à Aïn Temouchent puisque les soldats, envoyés par Cavaignac de Tlemcen pour renforcer la garnison de cette ville ont vu surgir subitement l’Emir devant eux et l’officier qui les commandait leva promptement le drapeau blanc. Que fit l’Emir? Il les consola et les fit accompagner pour rejoindre les prisonniers capturés à Sidi Brahim qui se trouvaient dans sa Deïra aux environs de Zaiou, au Maroc, sur la route menant d’Oujda à Nador.

 

Dr Chamyl Boutaleb dit :

Loin de moi de vouloir polémiquer sur un sujet très sensible abordé par le Dr Ould-Nebia lors de sa brillante et très interressante intervention du jeudi 18 au siège de la Fondation Emir Abd-El-Kader de SBA, cependant je souhaiterai apporter quelques éclaircissements au texto de moudjahed du 20 aout.
Tout d’abord avant de parler d’un fait historique de cette importance, la moindre des choses c’est d’aller sur le site pour voir et essayer de comprendre ce qui s’est réellement passé un certain 23 Décembre 1847.
La  »reddition » s’accompagne automatiquement par un protocole. Or aucun historien ne peut produire un tel document (qui n’existe pas du tout si ce n’est dans leur imagination).
La france coloniale et ses thuriféraires d’ici et de là-bas ont bien innoculés ce poison dans notre mémoire collective.
La raison exclut ce concept de  »reddition » inventé et créé pour faire oublier l’autre vérité et parlet plutôt de  »parjure français » envers l’Emir, parjure d’autant plus ignoble qu’il n’a jamais voulu dire son nom.
Comment un esprit de raison peut-il croire que le Fondateur de l’état algérien dans le sens le plus moderne du terme et symbole de notre unité nationale, qui a combattu durant 17 longues et terribles années la plus puisante armée du monde de l’époque, en affrontant dans 116 batailles, 142 généraux + 5 princes de france + 16 ministres de la guerre, comment donc un tel héros puisse t-il se  »rendre » d’une manière aussi banale ??.
Imaginez un seul instant tous les pays arabes + tous les pays mususlmans réunis en seule coalition : peuvent-ils faire sortir les étas-unis d’amérique d’Iraq ou d’Afganistan ??.
L’Emir Abd-El-Kader a combattu seul avec ses 18 khalifas et sa jeune armée naissante contre 125.000 hommes surarmés et suréquipés.
C’est ne pas lui reconnaitre son génie que de croire qu’il n’étaiot pas conscioent qu’il ne pouvait pas battre les français. D’un autre coté les français savaient pertinemment qu’ils ne pouvaient jamais venir à bout de cet ennemi inssaisissable, homme de génie et stratège militaire hors pair.
Donc au lieu de parler de  »l’Emir Renda!! » dans le sens le plus péjoratif du terme parlons plutot du  »parjure français ».
Venons un peu à l’armistice car dans le cas de l’Emir s’en est bien un :
Un armistice est un traité signé par plusieurs gouvernements mettant fin à des hostilités armées en temps de guerre. Mais il ne met pas fin officiellement à la guerre. C’est le jour qui marque officiellement la fin d’un conflit. C’est une suspension des hostilités après un accord entre les belligérants.Il est différent d’un cessez-le-feu qui lui peut être temporaire. Un des pays en guerre demande un armistice à un autre ; s’ensuivent alors plusieurs réunions pour définir les termes de cet armistice.
Les faits :
Après la bataille d’Isly et ses conséquences désatreuses sur les relations algéro marocaines de l’époque suite au traité de Tanger et la convention de Lalla Maghnia, l’Emir a été déclaré hors-la-loi par Moulay Abderrahmane Bnou Hicham et pratiquement chassé du territoire marocain.
Après quelques péripéties en territoire marocain l’Emir traversera définitivement Lmouwlya et le 19 Décembre 1847 envoie des émissaires à Lamoricière pour un éventuel armistice. L’Emir n’avait que 1200 hommes cernés par les divisions françaises de l’ouest avec près de 35.000 hommes. Dans ces conditions il n’y a pas photo et aller au combat pour l’Emir c’était aller au suicide.
Contre toute attente et au lieu de poser les conditions du  »vainqueur » Lamoricière demande à l’Emir quelles sont ses conditions pour l’arret des combats car même faible l’Emir était fort par la volonté divine.
Et l’Emir pose ses conditions dans une lettre que beaucoup d’historiens veulent ignorer et que le Dr Ould Nebia a montré lors de sa conférence. J’ai en ma possession une copie estampillée par les archives de Chillon et que j’ai faite authentifiée par le laboratoire des manuscrits d’oran dirigé par le Pr émérite Benaamia. Que dit cette lettre :  »…J’ai reçu le cachet que vous m’avez envoyé à la réception de l’empreinte du mien qu’aucun écrit n’accompagnait à cause de l’obscurité de la nuit. Cette réponse nous a causé une grande joie, mais nous voulons de vous votre parole de français, sans arrière pensée et sans retour que nous seront transportés de Djemaa Ghazaouet à Alexandrie ou à Saint-Jean d’Acre, sans dévier ni à droite ni à gauche. Vous nous enverrez votre lettre bien détaillée sur ce point et lorsque nous nous rencontrerons, nous nous entendrons sur le reste car nous connaissons ce que vous valez et ce dont vous êtes capable et nous avons voulu vous faire le plaisir de notre démarche à vous de préférence à d’autres ».
les autres conditions mentionnées par l’Emir : tous ceux qui voudront l’accompagner sont libres de le faire ; estimer tous leurs biens et recevoir leur contrepartie (par Abdallah Sekkal) ; Qu’est devenu son khalifa Bouhmidi (l’Emir ne savait pas alors qu’il a étét assassiné sur ordre de Moulay Abderrahmane Bnou Hicham.
Cette lettre est datée du 21 Décembre 1847.
Lamoricière écrira alors 2 lettres le 22 Décembre 1847 : l’une à d’Aumale et l’autre à l’Emir acceptant les conditions de l’Emir.
Rnedez-vous (et non Renda) est pris pour le 23 Décembre 1847 sous l’arbre appelé  »arbre d’Abd-El-Kader » (qui existe toujours) près du darih de Sidi Tahar (tout près du darih de Sidi Brahem). A midi furent scellés les accords d’armistice et une plaque en ardoise de l’époque commémore cette page (on peut toujours voir ce qu’il y a d’écrit sur cette plaque : 23 Décembre 1847).
Le 24 Décembre 1847 le parjure français vient de commencer et il ne s’est toujours pas arrrété puisque l’immense majorité des algériens continue de dire ou d’écrire que  »l’Emir RENDA »!!
Dire ou écrire que c’était un  »abandon négocié » est une faute impardonnable. Et je n’ai jamais entendu parler d’un tel concept.
Il y a une fin à tout, le kitmane ; se référer à l’accord de Houdaybiya pourrait peut-être faire taire certaines idées farfelues.
Guizot n’a t-il pas dit à Louis-Philippe :  »L’on ne détruit pas un grand homme à la tête de sa nation tant qu’on ne l’a pas tué ou capturé ; or l’Emir n’a été ni tué ni capturé ; cet accord est une défaite pour la france ». Et l’astuce est vite trouvée : dire à tous ceux qui veulent bien les croire que l’Emir s’est en fait rendu !!
Mais c’était sans compter sur Vane Londonderry qui a menacé le prince-président louis-Napoléon Bonaparte de  »livrer au public et au monde la correspondance et les lettres du Duc d’Aumale et de Lamoricière comme je me suis engagé à le faire depuis mon banc de la chambre des Lords ».
Plus clair il n’y a pas et Lord Londonderry n’est pas…algérien. Bravo.
A bientôt pour d’autres éclaircissements détaillés sur cette période.
Dr Chamyl Boutaleb El-Hassani

Moudjahed dit :

Loin de moi de vouloir polémiquer sur un sujet très sensible abordé par le Dr Ould-Nebia lors de sa brillante et très interressante intervention du jeudi 18 au siège de la Fondation Emir Abd-El-Kader de SBA, cependant je souhaiterai apporter quelques éclaircissements au texto de moudjahed du 20 aout.

« Dire ou écrire que c’était un »abandon négocié » est une faute impardonnable »
@Dr Chamyl Boutaleb

Pourtant ma simple déduction se rapproche de ce qu’a été écrit et rapporté

Par Fatma Haouari, au « soir d’Algérie » un certain 25/07/2009

Voir Entretien avec M. Boutaleb Président de la fondation Emir Abdelkader .

A la question :

« Le reproche fait à l’Emir est sa reddition, qu’en est-il réellement ? »
Il a répondu :

L’année 1847 a été terrible pour l’Emir, ses troupes et ses partisans, après le double avantage qu’il a remporté lors de la bataille de Sidi-Brahim (23 septembre 1845) et celle d’Aïn Témouchent (29 septembre 1845).

L’agitation qui a gagné les dernières tribus restées, les défections en chaîne et les désertions à peine déguisées ont considérablement amoindri l’assise militaire de l’Emir.

Confiné dans un espace rendu de plus en plus étroit par l’attitude des voisins de la frontière ouest, sans cesse rappelés à l’ordre d’exécuter le traité de Tanger.

Il réunit le mejliss ashourah et leur proposa de choisir entre les trois solutions suivantes :

1) Se rendre au sultan du Maroc et courir le risque d’être exécutés vu le degré d’inimité du souverain marocain envers l’Emir (aubaine certaine pour éliminer ainsi un rival dont la popularité parmi les tribus marocaines devenait menaçante).

2) Se replier vers le Sud oranais et être à la merci des tribus sahariennes qui le considéreraient comme un fugitif et non comme le leader légitime de la résistance et le bâtisseur d’Etat qu’il était.

3) Négocier un armistice honorable avec l’occupant français, considéré comme le plus fiable en matière de respect vis-à-vis de traités signés.
Le medjliss opta à l’unanimité pour la troisième solution après «résignons- nous. Dieu est témoin que nous nous sommes battus aussi longtemps que nous en avons été capables… C’est l’heure que Dieu nous a fixée.»

Auparavant, pour appuyer leur avis unanime, les proches de l’Emir lui avaient déclaré :

«Nous portons témoignage devant Dieu que vous avez fait tout ce qui était en votre pouvoir d’accomplir pour sa cause.Et Dieu vous rendra justice au jour du Jugement dernier.»

Plusieurs journées sont nécessaires pour mettre au point la « cessation négociée des combats ».

C’est cette assertion énoncée qui concorde avec la réflexion que j’ai faite personnellement.
Donc ! il n’y a ni « reddition , ni armistice » mais bel et bien une négociation entre deux entités morales d’état à état avec comme monnaie d’échange : la parole d’honneur .

La France a failli et fut parjure devant dieu et les hommes et nous sommes témoins.

Sans rancune et sans polémique !
Je considère l’incident clos avec Monsieur le président de la fondation de la wilaya d’Oran et je lui renouvelle toutes mes excuses si j’étais un peu gauche dans ma démarche.

Les raisons sont simples : j’en suis profondément jaloux et attaché à Sidna : seul homme intègre et véridique de la vérité des justes que je vénère après Dieu ; Mohammed (Saws) et mes aïeux .

SAHA s’hour JAMI3

Ps : l’histoire de Sidna est un patrimoine national et tout algérien est libre de se prononcer avec justice sur sa personne et pas seulement les initiés : car la vérité peut être dite par la bouche des simples gens qui n’ont rien à cirer du pouvoir ou de la gloire du savoir.

Ce sont les petits oueds qui font les grands fleuves.

 

Dr Chamyl Boutaleb dit :

Enfin nous sommes tous d’accord que l’Emir Abd-El-Kader ne s’est jamais RENDU à la france de la manière péjorative que l’on sait, véhiculée et enracinée depuis plus de 160 ans dans la mémoire collective des algériens par la france coloniale et ses thuriféraires d’ici et de là-bas.
Nous sommes également tous d’accord que l’Emir Abd-El-Kader a mené des NEGOCIATIONS avec Lamoricière.
Récapitulons :
Le 19 Décembre 1847 il y eut de la part de l’Emir demande de NEGOCIATIONS pour la suspension totale (ou partielle) des hostilités entre les 2 armées (copies des demandes en ma possession).
L’Emir étant demandeur attendait d’étudier les CONDITIONS de fin de guerre de la part de l’adversaire.
Or dans le cas qui nous oncerne, c’est l’Emir qui fait la demande et qui en même temps propose ses conditions (copie en ma possession) qui sont ACCEPTEES par l’adversaire (copie en ma possession).
S’étant mises d’accord au préalable durant 5 jours de NEGOCIATIONS, les 2 parties ont CONVENUES de se rencontrer le 23 Décembre 1847 devant le darih de Sidi Tahar (question : qui a fait un pélerinage à cet endroit mythique de l’histoire de notre pays ??) pour sceller le CONTRAT (moral) qui les lie dorénavant. Cette CONVENTION établie entre les belligérants (Lamoricière et l’Emir Abd-El-Kader) afin de suspendre les hostilités (sans toutefois mettre fin à la guerre puisque après le combat héroique de l’Emir, la france n’aura jamais la paix en algérie) s’appelle une TREVE et dans notre cas c’est bel et bien d’un ARMISTICE dont s’agit ; car toute négociation acceptée de part et d’autre aboutit forcément à un accord ; et en temps de guerre il ne peut s’agir que d’un ACCORD d’ARMISTICE.
Tous les documents (de l’Emir donc écrit en arabe) ont été authentifiés par le laboratoire des manuscrits d’Oran dirigé par le professeur émérite Benaamia.
Ceux qui n’ont pas eu les documents de cette période en mains ni visité les lieux des NEGOCIATIONS ne peuvent avoir qu’une idée partielle de ces évêments.
Les membres des sections de la Fondation Emir Abd-El-Kader d’Oran, de Ain-Témouchent, de Saida, de Tlemcen se rendent régulièrement à ces endroits durant les journées du 23 Septembre de chaque année (Bataille de Sidi Brahem) et 23 Décembre également de chaque année (Hidjra de l’Emir Abd-El-Kader).
Mon souhait c’est que cette année, les membres de la section de Sidi Bel-Abbès se joignent à nous dans notre excursion qui démarrera le Jeudi 22 Septembre pour débattre in situ de ces évènements.
Le débat sur ce sujet reste ouvert et risque d’être long.
NEGOCIATIONS : d’accord !!
Ayant abouti sur quoi ?? :
CONVENTION – TREVE – ARMISTICE ou autre concept à définir.
Dr Chamyl Boutaleb El-Hassani

Karim10 dit :

Saha fetourkom à tous.
Bon,Dr Reffas, pour répondre à votre question .Une armistice, c’est quoi ? C’est un traité ou accord mettant fin à des hostilités armées en temps de guerre. Mais c’est vrai il ne met pas mettre fin officiellement à la guerre. C’est donc une convention conclue entre des belligérants pour suspendre les hostilités sans mettre définitivement fin à l’état de guerre (Dictionnaire Larousse).Mon cher ami Dr Reffas c’est tout à fait différent d’un cessez-le-feu qui lui peut être temporaire. Et pour bien marqué la différence mon ami, L’armistice est bien plus, oui, elle est supérieure à une reddition qui plutôt un sens militaire . Et puisque Lamoricière avait des compte à rendre au duc d’Aumale (voir lettres) qui représente le Gouvernement qui lui a un rapport direct avec Paris (le roi ) et il ne faut surtout pas « oublié » la présence du prince dans cette « Histoire » .L’armistice est donc un accord du gouvernement (je sais que tu as en ta possession les lettres traduit au français et publiées qui ont suivi cet événement surtout ceux de Pau et Lamalgue (tu sais ce que je veux dire ? – Lamoricière disait a ses supérieures dans une de ces lettes « je ne peut pas revenir en arrière» tu n’es pas ce qu’on appelle un amateur de la question, mon très cher Ami).Attention au Concepts, tu sais pourquoi ? Parce que ils ont deux face une scientifique (donc juste ou faux), une autre philosophique! En tout cas selon mon humble avis.
Je ne sais pas ce que pense nos Amis : Senni,Chamyl,Kadi,Morseli,Moudjahed…tiens par exemple la dernière fois j’ai évoqué le mot « monument »,j’avais tord, mon ami Senni a lui évoqué « statue » et bien ni moi ni mon ami Senni avions raison ,mais c’est bien notre ami Kadi qui a dit juste, « un buste » c’est le mot.
Merci à tous pour tout les pulsions et les fait précieux et intéressants qui ont tendance à orienté et augmenter et accroitre la qualité du débat, comme dirait un physicien « Enrichir l’uranium, ce n’est pas chose facile ».

 

D.Reffas dit :

Bonjour mon ami le docteur O.Karim.

J’espère que tu vas bien.Du débat jaillit la lumière.Justement, ton aimable conférence plurielle dans son sujet, mérite un large débat avec un esprit critique et non de critique.Le sujet n’est pas du tout facile à traiter, mais vous avez eu le courage de l’étaler, et de commencer à le décortiquer.Mon ami Karim,Chaque historien,universitaire, intellectuel, écrivain….selon son approche sur le sujet s’est permis de déterminer le geste de l’Emir: Reddition-Accord d’armistice- Capitulation.Chaque terme à son importance philosophique et scientifique.Ce qui est inacceptable, c’est de voir ses descendants directes avancer des analyses sans apporter de preuves.Le docteur Chamyl Boutaleb, évoque la signature d’un accord d’armistice, et sa petite fille amira lala Badia lors d’un entretien accordé au quotidien ELKHABAR (14 juillet 2008), déclare que son arrière grand père ne s’est pas rendu comme il est mentionné sur les ouvrages du ministère de l’éducation nationale, mais il a émigré, comme l’a fait le prophète(QSSSL)de la Mecque à Médine.Encore plus, el amira avance que l’Emir s’est assis avec les français et a signé « un accord de sécurité ».Puisqu’ils détiennent ces « vérités », qui les empêche de les étaler au grand jour, et de les remettre au ministère de l’éducation afin qu’il procède à la correction.Deux accords évoqués par la famille de l’Emir, et chacun prétend détenir la vérité.Qui a tord, et qui a raison.Je pense qu’ils défendent maladroitement et naïvement leur aïeul. Mon ami Karim, l’Emir Abdelkader n’a signé aucun accord, ni dans la forme ni dans le fond.Mon ami Karim, en histoire,seule la vérité a une place de choix.Nous aimons notre Emir, d’autant plus que nos arrières grands pères ont pris les armes avec lui.Nous devons le protéger par le mot juste à savoir la vérité.
Mes amitiés les plus sincères.
P.S:Je souhaite vivement avoir l’avis de notre ami Mohamed SENNI.

Mohamed Senni dit :

Cher ami Driss.
La ténacité fébrile que j’ai notée à travers tes interventions lors des conférences organisées par la Section locale de la Fondation Emir Abd-El-Kader, le sujet que tu abordes en vue d’un éclairage définitif parce que tu donnes l’impression, avec éléments probants, d’être si près du but,les discussions quotidiennes et continuelles que nous avons sur le sujet,tes commentaires avec nos amis professeurs t’amènent aujourd’hui à souhaiter connaître mon point de vue. S’agissant du thème précis que tu abordes, je t’informe que je m’en tiens rigoureusement à ce qu’a écrit l’Emir de sa propre main et te dirai d’emblée mes conclusions : l’Emir ne s’est pas rendu et n’a jamais signé cette ténébreuse trouvaille qu’on qualifie d’ »armistice ». Tu es parfaitement au courant que le développement de ces conclusions nécessite une étude circonstanciée que j’ai bien entamée et que je compte présenter en conférence ayant pour thème  » La dernière bataille » aux environs du 23 décembre prochain. Retrouver les éléments-clés relève d’un impératif où la rigueur doit rimer avec pondération. Mais il est nécessaire de retracer fidèlement les événements qui ont eu lieu à partir du 3 Moharram 1264 (11 décembre 1847 si mes souvenirs sont bons) et qui allaient durer quelque 12 jours, réunir une pléiade de psychologues pour sonder ce qui peut se tramer dans la tête de l’Homme qui a été jeté dans la destinée des armes alors qu’il avait d’autres prédispositions. Cette tentative est utopique à cause des moyens qu’elle nécessite et qui ne sont pas à ma portée, aussi m’en tiendrai-je à la seule version de l’Emir et sur son observance poussée à un degré inimaginable des préceptes religieux dont il ne s’est jamais écarté et ceux-là j’ai eu la chance de bien les connaître puisqu’ayant grandi dans un milieu très versé sur le sujet comme tu le sais et même écrit. Tu abordes, jeune cousin, les écrits de Lalla Badia que j’ai lus et qui m’ont laissé sur ma faim. Je dispose d’authentiques lettres, adressées à ma famille, informant mon arrière-arrière grand-père sur la mésentente qui a divisé les enfants de l’Emir alors que sa dépouille n’avait pas totalement refroidi. Tu trouveras quelques éléments de réponse sur l’article « La Tariqa derkaouïa et son ancrage dans l’Oues algérien ». Je me permets de te rappeler que des recherches de ce type peuvent mener à la résignation, mais la foi qu’on a à courir derrière une vérité qu’on sent si proche et en même temps lointaine, fera toujours que la résignation ne sera jamais suivie d’abandon. C’est ce que je te souhaite. Une dernière chose : cette « querelle » me paraît secondaire par rapport à l’essentiel c’est-à-dire le minimum que nous devons apporter à nos jeunes et, à ce titre, elle a une étrange ressemblance avec la polémique que le Christianisme a connue sur le sexe des Anges.
Bonne fin de soirée. Amicalement.

Moudjahed dit :

Le 24 Décembre 1847 le parjure français vient de commencer et il ne s’est toujours pas arrrété puisque l’immense majorité des algériens continue de dire ou d’écrire que »
l’Emir RENDA »!!
Dire ou écrire que c’était un »abandon négocié » est une faute impardonnable.
Et je n’ai jamais entendu parler d’un tel concept.

Il y a une fin à tout, le kitmane ; se référer à l’accord de Houdaybiya pourrait peut-être faire taire certaines idées farfelues.

Réponses évasives sans aucune recherche scientiste ou savantes et sans l’ombre d’aucune arrogance ( allah y3afina ) car électron libre et non formaté par la bêtise du pouvoir et du monde de l’argent et des femmes .

Salem ala men taba3a el houda

Bonsoir messieurs dames ; généralement je suis spontané dans mes réponses pour faire dans le vrai.
Et ce soir je déroge à la règle car le sujet est sacré ;
Une, rana chaifin , maline ,3ayfin wa matwadyin (purifiés par notre foi en notre patrie et notre culte musulman ) .
WA CHADA ILA FI LILLAH
Ce qui n’est pas le cas de plusieurs historiens de l’émir qui sont pour la majorité des infidèles et du camp ennemi : soit militaires français ou orientalistes orientés qu’on tient jusqu’à nos jours comme sources intangibles de la vie de Sidna et ses actes.
Deux ; ce qui est impardonnable (puisque une de mes hasardeuses déductions, dictée par notre subconscient collectif comme disait le seigneur Mohammed senni, en fut ainsi qualifiée et même définie comme new concept ( allah y3afina de formuler telle pensée pouvant nuire à la sacralité du djihad de nos aïeux et Sidna Abdelkader « Notre sultan des musulmans d’Algérie ».
C’est vrai quand on assène tout de go que la majorité des algériens pensent que Sidna el amir s’est rendu, il y a une part de vérité.
Ce qui impardonnable ?
C’est aussi d’omettre de dire que la majorité des algériens (comme tjr ) sont pragmatiques et ne soutiennent que les princes au pouvoir et les plus forts .

Cette vérité est amère mais il faut la dire.
La nation algérienne n’est pas homogène et c’est un leurre et le dire est un mensonge.
Tous les pouvoirs usurpateurs qui sont passés par le pays n’ont pas pu aligner par le sommet la nation algérienne en rasant toutes les têtes qui dépassent.

Taire son esprit tribal et anarchique et son tempérament bédouin de razzia et d’intérêt tribal est aussi impardonnable.
C’est çà le vrai sujet de nos débats sur le gouvernement de Sidna : en s’attelant à faire ressortir ces lacunes qu’on honoreras notre Emir.
La preuve toute récente : tous n’ont pas rejoint le FLN historique quoique que tous savaient impertinemment qu’il avait raison de déclencher la guerre de libération.

Nous avons subi l’expérience durant toute la nuit coloniale et même maintenant.

Exemple :
Dans un passé douloureux et récent (les années 90) pour ne citer que cela.
Même avec l’existence de la fondation et malgré le symbole national de l’émir, couché même dans la constitution : son effigie fut traînée dans la boue et personne n’a levé le ptit doigt, à part qq patriotes désarmés et inefficaces.
Son passé fut revisité par les traîtres et autres hérétiques qui sont légions en Algérie et ceci est aussi impardonnable de la taire.

Les raisons sont simples : on déteste le charaf et l’honneur ou la morale d’état quand elle vient d’un musulman et de surcoit arabe ; c’est le cas de Sidna et d’un bon nombre de patriotes non lobotomisés par la fewda mentale .
Le reste ! Tout le monde le connaît et on ne va pas en faire un plat.

Revenons à notre conviction, peut être gauchement énoncée, (je m’en excuse) car non expert, ni historien car j’ai déjà averti (une faute avouée est à moitié pardonnée).

Je rebondis sur la question en disant avec une profonde conviction qui elle-même fut confirmée par les dires de lala Badia citant un certain « un accord de sécurité ».
Je maintiens qu’il n’y avait pas de « reddition » , ni « d’armistice » ,mais bel et bien , « un arrêt de combat pour l’éjection des français hors du territoire envahi ( j’ai reformulé « l’abandon négocié » qui semble froisser mais qui reflète ma pensée.)
En précisant vu l’Etat hétéroclite fait de tribus diverses, de peuples et d’habitants auchtotones du pays que Sidna l’emir a engagé dans le combat libérateur lui a démontré à plusieurs occasion le vrai visage de ses troupes et sa force .
Malgré l’exemple d’autorité morale et d’honneur du devoir de Sidna , les difficultés s’amoncelaient sans cesse et la dernière goutte d’eau fut la trahison de ceux qui étaient censés être l’étendard de la nation musulmane agressée .
Il a pris sur lui de traiter avec l’ennemi qui le respectait en croyant naïvement malgré les avertissements de ces proches (dont nos aïeux) qu’il ne sera jamais parjure.

Je crois sincèrement que Sidna a déplacé le combat libérateur de la poudre dans le domaine du moral : c’est-à-dire : montrer au gouvernement français : l’erreur de la colonisation et la spoliation d’une terre à ses habitants existants et qui résistent dont il est le chef élu.
Et aussi en tant que croyant ! il a laissé à dieu et aux patriotes après lui le soin de reprendre le combat quand les circonstances le permettraient .
Non imbu de sa personne, il a reconnu sa faiblesse militaire et a éviter à la nation son extinction : car il a vu les carnages et les génocides dont étaient capables ses ennemis voraces et impitoyables et leur puissance de corruption de la majorité des tribus misérables, démunies et féodales.
Ce là est aussi vrai ; à part quelques îlots de nobles algériens patriotes, cultivés et profondément attachés à leur terre et leur honneur et surtout leur foi .

Il a vu juste , connaissant les compromissions de plusieurs khalifas des tribus qu’ol a lui-même sanctionné ou écartés ou exécutés pour donner l’exemple .
Même parmi nos vaillants beni ameurs dans nos chères contrées.
Cela est aussi impardonnable de le cacher !
Khali el bir beghtah !

Mais en vain la machine de guerre et d’idéologie impie était la plus forte.
Sidna a aussi su sa perfidie mondiale colorée d’une haine raciale et religieuse.

Sidna comme notre « prophète (SAWS) ne sont que des hommes malgré leur différentes et augustes sainteté.
Ils ont agi en hommes, pour montrer leur humanisme perpétuel.
L’islam et le pays saint d’el Djazzair se portent bien ! Malgré les aléas des temps modernes.
Comment Sidna à traité avec la France ?
C’était la parole d’un juste contre celle d’une tyrannie qui se proclamait civilisatrice.

Le temps lui a donné raison.

J’arrête mon délire et remercie Dieu ! D’avoir inscrit pour la postérité éternellement la justesse de vue de Sidna et son prophète.
Quand aux négociations ou autres arrangement effectuées par L’émir Abdelkader c’est du domaine terrestre commun à tout mortel que nous sommes /
Gloire à Dieu
Son prophète (SWAS)
A l’emir abdelkader
Et aux chouhadas d’iet et de today.
@votre humble serviteur Moudjahed .

Ps : à propos de mon nom qui est réel , j’en suis personnellement redevable de Sidna et fier de le porter : car c’est de son combat que mes aïeux l’ont eu et non d’une quelconque résistante tardive âpres lui dont certains ont font mtn leur registre de commerce comme celui sur Sidna .

taha dit :

Bonjour Moudjahed,
Me permettez – vous de venir très humblement vous dire , en vous paraphrasant, oui , parfois, il faut savoir arrêter de délirer.Surtout sur des sujets qui demandent à être traités avec le maximum de prudence et de rigueur.
Je ne vous en veux pas.Je tente simplement de donner mon avis à mon frère musulman sur l’excès de passion qui l’anime dans ses écrits sur des faits historiques qui demandent à être examinés avec beaucoup de mesure, de distance affective et d’objectivité.
Sur le fond,je n’ai pas grand-chose à dire, j’ignore presque totalement le sujet, et d’ailleurs , je tiens à vous remercier ainsi que messieurs Mohammed Senni et le Dr Chamyl Boutaleb pour vos contributions que je lis toujours avec grand intérêt.
Mon reproche concerne la forme et le style.En effet, par endroit, j’ai du mal à comprendre le sens de certaines phrases et je suis obligé de relire à plusieurs reprises.
La ponctuation est, pour la langue française,ce que sont les croches, les demi-croches, les soupirs etc…pour une partition de musique Quand elle n’est pas respectée,elle affecte le rythme et par là même la compréhension.Etc…etc…
Par ailleurs, je vais être très honnête avec vous, les  » sidna » que vous distribuez à profusion à l’encontre de
l’Emir me semblent inadaptés à l’approche que vous voulez historique.
Quant au lien que vous faites avec le Prophète (salla Allahou alihi oua sallam), j’en suis extrêmement gêné et je n’en dirai pas plus.
Surtout, frère Moudjahed, ne voyez aucun mal en ce que je vous dis, ma démarche est celle d’un musulman qui veut du bien à son frère musulman.
Si je m’étais trompé, je vous prie de me corriger et dans le même temps me pardonner , si vous le voulez.
Ramadhan Karim!

 

Moudjahed dit :

SAHA ftourek taha
maalich frere ; le fransouze n’est qu’un butin de guerre et une arme pour damer le pion aux evangelistes et leurs soutiens.
ET PUIS UN DELIRE N’A JAMAIS TUER SON BONHOMME
et je me suis empréssé de le faire avant que le couperet de monsieur MEHAL ne tombe .
ET PUIS RANA mesakrine par le jeune et ce n’est que virtuel ( qui va etre surement endanger par le Zélé de mosta ) khir men rounda fel k’hawi .

 

Dr Chamyl Boutaleb dit :

Je n’ai pas pu, malheureusement lire le commentaire de Mr Reffas du 21 Aout à temps car j’y aurais répondu de suite.
Amira Badi’â est une grande dame, humble, très cultivée, historienne, philosophe, et la seule arrière petite fille de l’Emir Abd-El-Kader à la 3ième génération encore vivante.
Quand elle parle de son grand-père il faut savoir l’écouter d’abord. Bien sûr, ce qu’elle écrit sur l’Emir n’est sûrement pas écrits d’évangiles mais uniquement un point de vue de première main à accepter ou à enrichir, car elle ne peut en aucune façon dire du mal de son grand-père ou laisser un doute subsister. Son niveau d’analyse de cette période est très élevé car elle détient des documents de première main et en plus elle a visité à plusieurs reprises les sites en rapport avec son aieul.
Un des documents de cette période a été présenté lors de la dernière communication du Dr Ould-Nebia à SBA, les autres se trouvent dans le livre de C.H. Churchill  »la vie d’Abd-El-Kader ». Lire également la 3ième lettre de lord Vane Londonderry qui lui, possède également les documents sus mentionnés et signés d’une part par l’Emir et d’autre part par Lamoricière.
Donc les accords écrits et signés de part et d’autre existent et sont publiés. Il n’y a que celui qui ne veut pas les voir qui dit qu’ils n’existent pas !!!
Quant au livre scolaire !! celà est une autre histoire qu’il ne faut surtout pas laisser entre les mains de profanes thuriféraires de leurs maitres de là-bas et qui ont été innoculés par le poison de la  »reddition ».
La lettre de Louis-Napoléon Bonaparte écrite le 16 Octobre 1852 et mettant fin à la captivité de l’Emir existe et contient 2 fois le mot  »ennemi malheureux » en parlant de l’Emir.
C’est Napoléon lui-même qui écrit celà et ne vois-tu pas nos compatriotes dire ou écrire que l’Emir a été  »l’ami de la france ». Blasphène et dénigrement que tout cà !!
Je ne présente jamais mes conférences en lisant un texte ; cependant j’apporte avec moi toutes les preuves écrites de ce que j’avance. Et c’est ce que fait ou devrait faire tout historien. Sinon sa remise à l’ordre est de rigueur dans la salle de conférence et non en dehors une fois la conférence terminée.
Amira Badî’â est actullement assez agée, fatiguée et en convalescence d’une mauvaise chute.
Dr Chamyl Boutaleb El-Hassani

 

B.Z. dit :

La Fondation Emir Abdelkader, section de Sidi-Bel-Abbès, est très sensible au grand intérêt que lui témoigne BAI.

Avec un nombre conséquent d’adhérents venant de divers horizons, notamment du monde académique, la section a opté pour une démarche scientifique pour mettre en exergue l’histoire de l’Etat moderne algérien fondé par l’Emir Abdelkader. Outre les études (et leur vulgarisation) d’histoire pure, l’association va encourager également l’approche anthropologique.

Enfin, à travers un ambitieux programme, la section de Sidi-Bel-Abbès souhaite parvenir à toucher un large public, notamment les jeunes.

Merci encore.

La Fondation EMIR Abdelkader,
Section de Sidi-Bel-Abbès

 

kadi dit :

Pour avoir eu l’honneur d’assister à cette conference je ne vais pas m’etaler sur un petit detail qui vous preoccupe mr Karim mais tout au moins satisfaire votre curiosité en ce qui concerne ce que l’un cite comme stele l’autre comme statue de l’emir qui se trouvait au niveau du petit vichy ce n’est ni l’un ni l’autre mais bien un buste sculpte mis sur un piedestal.Si vous aviez pose la question lors de votre conference une personne bien placée qui se trouvait dans la salle vous aurez repondu sur le destin de cette sculpture il s’agit du president de l’association des sourds muets qui a entrepris ces amenagements tant décries au niveau du petit vichy.En revenant à votre conférence où vous avez mis l’accent sur la speculation des contre faiseurs qui profitent de l’aubaine offerte par l’envergure historique de notre heros pour mettre en valeur un faux en le presentant comme soit disant une oeuvre unique.Je voudrais profiter de cette opportunité afin de solliciter de votre equipe de chercheurs pour reprendre une conference d’une historienne pieds noirs fille de sidibelabbes et conservatrice du chateau de Pau devenu musee depuis le cours sejour de l’emir nous en avons discute j’ai confié l’original au Professeur Mjaoud car lui meme a participé à cette conference je tiens à m’incliner devant la haute qualité des debats qui ont continué tard dans la nuit au niveau du domicile de mr Sallat celà n’a fait que rehausser le nombre d’erudits « ouled el bled » je vous dirai qu’aussi quand dans une assistance ou il y a la presence de mon ami Mohammed Senni vous vous regalez mais prenez soin de prevenir votre foyer que vous allez rentrer tard


D.Reffas dit :

Bonjour mon ami le professeur O.Karim

Je tiens à vous féliciter pour la conférence que vous aviez présenté ce jeudi 18 août 2011 ayant pour thème: »Documents sur l’histoire de l’Emir Abdelkader entre authentification et falsification ». En outre ,et à mon humble avis, un sujet pareil mérite une attention particulière pour les historiens avertis comme vous, quant aux investigations afin d’établir des conclusions consistantes , fiables, dire convaincantes.J’en suis sûre et certain que vos louables efforts se sont confrontés à un déficit documentaire approprié sur le cheminement de l’Emir Abdelkader, et malgré cela vous avez touché du doigt de façon académique beaucoup d’aspects ayant trait à l’authenticité de documents et portraits, ou la recherche demeure toujours ouverte et pénible.Quant aux dates des événements, votre méthode de calcul demeure intéressante et sujette certainement à des critiques, avec un esprit purement critique de la part des spécialistes en la matière.Aussi,vous aviez au cours de votre aimable conférence, présenté la lettre de l’Emir adressée au général Lamoricière,et d’emblée vous aviez rejeté la notion de « reddition » pour la remplacer par le terme « armistice ». J’aurai souhaité voir étaler les arguments étayant votre approche.Toutefois, je tiens à préciser que l’armistice est une convention par laquelle des belligérants suspendent les hostilités sans mettre fin à l’état de guerre.En toute sincérité, je ne pense pas que c’est le cas de l’Emir. Peut être que je me trompe, sinon qu’on nous présente les documents afférents à cet accord.En conclusion, je dirai qu’une conférence aussi intéressante méritait beaucoup d’attention et d’égards de la part des organisateurs.C’est le débat qui enrichit l’exposé.Malheureusement.Encore une fois, mes sincères félicitations pour un sujet aussi délicat et pluriel.


Moudjahed dit :

salem docteur driss
tout d’abord , heureux de te lire une premiere fois sur BAI depuis le début du mois de ram 2011 (wine kount ya hakim zine ).

A cette ocasion je t’offre cette dou3a

الحمد لله الذي أحيانا فأوجد لنا
مواسم للخير ونفحات للإيمان
وكل رمضان وأنتم :
أجد عملا ..
وأكبر أملا ..
وألم شملا ..
وأسعد حالا ..
وأوفر حلالا ..
وأريح بالا ..
وأكثر فألا ..
وإلى الفردوس أقرب منالا

رفع الله قدرك وفرج
همك وبلغك
شهر رمضان الذي احبه
ربك ودمت لمن يحبك

باقة ازهار وورود ..
وسلة بخور ووعود ..
وكل عام وانت بخير ..
ورمضان عليك يعود ..

اللهم اجعلنا واياكم من الفرحين حين يقاللحسن الصيام والقيام.

ama ba3d
Revenons à notre sujet !
Je pense la mm chose que vous !
Sidna el amir abdelkader (radia allah anhoum )en voyant la perte certaine de sa smala et l’extinction du désir de la résistance et la réduction de ses forces pour la continuité du combat a préféré endosser l’humiliation de l’abandon en donnant sa parole à ses ennemis reconnaissant sa bravoure et ses rebondissement guerriers de par le passé , de ne pas les combattre une nième fois et de s’exiler avec ses meilleurs lieutenants qui étaient surtout kabyles (d’après des sources militaires et orales ) .
D’après mon humble analyse guidée (je vous le dis sans honte) par la croyance aveugle en la foi de Sidna el amir abdelkader ,( sultan des musulmans algériens ) que ce n’est ni une redittion , encore moins une armistice , mais tout simplement un abandon négocié .

Car même terrassée les envahisseurs craignaient la résistance et le temps leur a donné raison :
132 ans après ; le pays fut libéré par les propres fils de ces premiers rendus sous la condition de la parole donnée, qui ne fut jamais restituée.
Un exemple dans notre thème : la séquestration de nos archives nationales par le vainqueur PAR LA FORCE .

Enfin ! salam alikou wa saha ramdanek docteur reffas
maa takhalinach natwahchouk

 

Morsli H. dit :

Cher Karim
Permettez-moi de vous dire que ça été l’une de ces conférences très rares qui mérite respect et félicitations de par la présentation pédagogique bien ordonnée et judicieusement synchronisée à laquelle j’ai assisté.Je ne peux vous cacher que mon attention ne s’est pas éclipsée une seule seconde durant toute la présentation des évènements et les thèmes développés.Je découvre pour la première fois une histoire, une vraie histoire de notre Emir mais où subsistent malheureusement plusieurs faits qui restent inexpliqués et auxquels les chercheurs dans le domaine doivent s’atteler à éclaircir en donnant plus de détails .Ces détails dont vous nous en avez mis plein les yeux, hier.Ces petits détails qui faisaient la grande différence. Franchement , je n’avais jamais pensé que plusieurs faux tableaux pouvaient exister mais que voulez-vous, nos artistes peintres se comptaient probablement avec les doigts d’une seule main à l’époque.En suivant votre conférence hier,je me suis rappelé du coup une visite guidée que j’ai effectuée en 1975 dans un musée au Nord de Boston (USA) où étaient exposés un fusil et autres items de notre héros et juste à côté, il y avait la selle de son cheval que gardait jalousement ce musée célèbre de Salem et que le Directeur de l’époque nous présenta fièrement, à nous Algériens.Ce qui me fit dire que les Musées Américains sont probablement les plus garnis en histoire Algérienne de l’Emir puisque même au Wax Museum de Los Angeles, « the Algérian Hook » (le Crochet Algérien) faisait le décor parmi toutes les statues de personnages exposées et modelées en « cire ». Je vous remercie et bravo pour cette initiative en plein mois de Ramadhan.
Ps: Pour ce « Petit Vichy » et pour votre information, BAI (bel-abbes.info) a déjà eu à parler de cette architecture « martienne » qui a remplacé la statue de l’Emir que vous avez cité.

SAHA FTOUR EL JAMII

Mohamed Senni dit :

Cher karim 10,
C’est par lapsus que j’ai parlé de statue au lieu de l’espèce de mémorial dont j’ai bien le souvenir en tête et même quelques photos que je vais essayer de retrouver. J’ai volontairement terminé mon commentaire sur un ton humouristique qui n’a rien à voir avec le compte rendu que j’ai fait sur votre honorable prestation qui,je l’espère, est la première d’une longue série. Takaballa Allahou siamaka oua kiamaka. Cordialement.

Karim10 dit :

Bonjour,Mr Senni Med.
Qu’il me soit permis de le faire sur le web et de vous ré-exprimer ici, monsieur, mes considérations d’estimes du travail accomplis par toute votre équipe à la faveur accorder de ma succinct conférence et de s’acquitter ainsi la prouesse d’accomplir un devoir envers nos concitoyens.
Permettez moi aussi de remercié tous les présents, les organisateurs, les personnes conviés notamment les prt se section de ATT et d’Oran ,Dr Chamyl Boutalel (Intervention consistante au bref débat et durant la suite infinie, j’ai bcp apprécié) .
On constate que notre ville garde toujours sa vitalité et ces capacités en vigueur intrinsèque. On constate aussi que nos concitoyens gardent cette admiration profonde pour l’émir Aek. Leur curiosité a fini par se détacher et sortir la nuit d’un à-pic. Même après la fin de la conférence on voyait bien que les auditeurs n’étaient pas encore « sortis de la conférence » puisque le débat s’est poursuivi à l’extérieur et là il fallait voir, toutes les griffes, prête à défendre l’émir et l’héros national par excellence.
Pour la fin, j’ai posé dans mon commentaire un acte rationnel de mon esprit à l’état de veille qui ma souvent livré un souvenir vague d’un monument ou plutôt un écris poser sur un fragment de roche (je voulez dire un mémoriel) qui date d’au moins trente ans, mais je n’ai pas du tout parler d’une statue ! ).On a tous quelque part un truc nostalgique, c’est à dire que je préfère de loin la place du petit Vichy d’y il y’a trente ans que celle d’une mémoire au-dessus d’un dauphin et c’est tout.
saha fetoukom.

 

Dr Chamyl Boutaleb dit :

A mon ami Hadj Mohammed Senni
Au Dr Ould Nebia
Au président de la Fondation Emir Abd-El-Kader à SBA
En voyant le thème de la conférence proposée par la Fondation Emir Abd-El-Kader de SBA j’ai de suite saisi cette occasion pour me rendre d’Oran à SBA nuitamment pour y assister.
Je n’ai pas regretté d’y avoir participé.
Le conférencier Ould Nebia était très à l’aise et maitrisait son sujet qui n’était pas facile du tout puisqu’il proposait en une seule conférence plusieurs problématiques. Le mérite qui revient à Karim c’est qu’il a laissé la porte ouverte à un large débat puisque sa communication se voulait une étude des documents sur l’Emir Abd-El-Kader, entre authenticité et falsification.
Tout un programme il est vrai mené de bout en bout par le Dr Ould Nebia avec pleins de photos et de documents à l’appui présentés d’une manière très didactique par le support à la rétroprojection (data show).
Un grand bravo à lui et félicitations.
J’ose espérer que ses prochaines communications soient individualisées c’est-à-dire que à chaque fois il nous présente un thème unique à débattre largement pour essayer de sortir quelque chose de positif de ces communications.
Les dates, la ou les photos officielles de l’Emir, les moubaya’âtes, les batailles, les traités, les khalifas de l’Emir, l’accord d’armistice et le parjure honteux de la france  »envers son ennemi malheureux » et d’autres thèmes en rapport avec la situation de l’époque peuvent nous mener à tirer des enseignements à même de mieux faire connaitre les péripéties de la confrontation de l’Emir avec la plus grande puissance de l’époque, sa gestion des affaires publiques, son comportement dans la souffrance ; tout ceci peut constituer pour un observateur attentif des sources indéniables d’inspiration ; on peut y trouver des principes d’action qui auraient pour nous valeur d’exemple ; ou y découvrir des pistes de réflexion ou peut-être même des propositions qui viendraient éclairer notre quête pour concilier le respect de nos valeurs authentiques avec la necessité d’intégrer les apports incontournables de la modernité occidentale.
Tout à la fois homme d’action et de méditation, de tradition et de progrès, de raison et de foi, l’Emir Abd-El-Kader était animé par une foi enthousiaste dans l’avenir et le progrès de l’humanité.
C’est dans ce sens que nos prochaines communications doivent tendre.
Merci encore à toute l’équipe de la Fondation Emir Abd-El-Kader de SBA et à sa tête le président hadj Mohammed Faraoun de nous avoir réuni en ces soirées Ramadanesques.
Et encore merci à toi, dr Ould Nebia d’avoir mis le doigt dans des sujets très importants, très interessants et très sensibles à la fois.
A jeudi prochain Inchaallah.
Dr Chamyl Boutaleb El-Hassani

Mohamed Senni dit :

Cher Karim 10.
L’Equipe de BAI a été très sensible à votre élégante démarche et vous en remercie tout en vous incitant à persévérer dans votre noble travail pour lequel nous vous souhaitons une réussite, juste rétributrice de vos efforts, surtout dans une matière qui est bien mise à mal dans notre pays quand elle n’est pas franchement en danger. Nous nous permettons de vous conseiller une recette à même de vous garantir cela : une intégrité quasi absolue pour la restitution des événements et une modestie dans vos relations avec vos élèves et vos collègues.
Quant à la statue de l’Emir nous pouvons vous assurer qu’aucun membre de BAI ne l’a prise. Bonne fin de nuit et bonne journée. Cordialement.

Karim10 dit :

Bonjour,
D’abord je remercie toute l’équipe de Bel-abbés-Infos, pour leur persévérance tenace et très déterminée à suivre cette résolution a la quelle on attribue la citation Oh, combien précieuse «Se battre pour un projet » . Voilà et je crois vraiment que cela vaut la peine. Enfin, bon courage pour le travail accomplis (un grand bravo et ce n’est pas un compliment gratuit), je me permet (puisque je suis le conférencier)de vous signalé que le thème de la conférence est : Documents sur l’Histoire de l’Emir AEK, Entre Authentification et Falsification .
Au fait, Mais ou est donc passé le monument dédié à la mémoire de l’émir AEK au petit Vichy ? Cordialement votre.


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8 réponses:

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