Blog de Moudjahed

Oranie profonde

Archive pour août, 2011


page 32

1 août, 2011
Le Roman Des Nobles Bedouins | 1 réponse »

PAGE 32

Le trajet de Jilla fut une longue montée , en suivant la berge de l’oued , vers les plus hautes montagnes .

Au sud de la région du campement de la tribu des chorfas s’étend l’immense plateau désertique de la Hamada du Drâa quasiment impénétrable .

IL ne lui restait que le Nord ! c’est le pays de la montagne fascinante .

Un seul obstacle pour lui : L’oued Drâa, véritable frontière naturelle entre le désert et l’Atlas.

Jilla longe maintenant la berge du Draa , à la recherche d’un gué pour traverser , tout en espérant la possibilité de rencontrer des nomades et leurs troupeaux.

il appréhendais à entrer dans un univers magique ,

Un kaléidoscope des différents paysages de la région se mira , comme un feu follet , à ses yeux : palmeraies, regs et tamaris aux franges du désert, et bien sûr les grands ergs de l’oued , au cœur de la plus grande étendue dunaire du Maghreb extrême.

Son itinéraire s’imposa de lui même.

Il le démarras sur un immense plateau désertique parsemé de petites dunettes de sable ocre.

Derrière lui ! le paysage laisse progressivement place à un océan de sable…

Du soleil plein les yeux , il quitta l’étendue désertique en suivant le tracé de l’oued qui mène à la montagne verte qui l’attire comme une sirène .

Progressivement l’étendue de la steppe s’éloigna et au loin il aperçoit les cimes blanches des montagnes .

Au terme d’un parcours de toute beauté d’une dizaine de kilomètres et après avoir longé la plupart du temps l’oued en contrebas par la droite, il arriva là ou l’oued se scinde et forme un Y formé par les confluents.

De là ! il aperçut une vallée verdoyante, s’étalant à vue et barrée de chaque coté par des montagnes majestueuses comme un écrin de marbre gris et jaune, parsemé de sable doré.

Ce véritable contraste entre cette vallée paradisiaque et le paysage steppique d’alfa à perte de vue, derrière lui , le surpris joyeusement, fasciné, il se mit à genoux comme pétrifié par un coup de foudre sentimental .

Tout éblouis ! il vit loin une chaine de hautes montagnes drapées d’un blanc joyeux et scintillant sous un ciel bleu .

il percevait en contrebas sur un colline verte , un groupement de maisons , la coiffant telle une chéchia jaunâtre et marron , couleur des toitures en chaumes .

Que savait ‘il de ce décor , lui le bédouin , habitué aux tentes noires et poussiereuses de la steppe .

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