Etant un passionné des canaris, je ne m’étais jamais intéressé aux autres variétés d’oiseaux qui nous charment de par leurs élégances et de par leurs chants. Au cours de mon séjour à Timimoune, j’ai eu le plaisir de connaitre Mokhtar, un commerçant de Sétif, implanté, depuis quelques années dans cette magnifique ville du Gourara, avec sa seule passion, comme campagne, « les Chardonnerets »
En parcourant le boulevard principal de la ville, mes oreilles me stoppèrent, pour que je verifie la provenance d’un échange de chant, que je reconnaissais être celui du chardonneret, mais il me restait à connaitre le lieu qui envoûtait mes oreilles et le nombre. Quand mes yeux furent entrainé vers la porte d’un magasin de cosmétique et dans lequel étaient suspendues quatre cages, possédant chacune d’entre elle, cet espèce d’oiseau partiellement migrateur, très coloré, exclusivement granivore, il cherche et se nourrit particulièrement des grains de chardon d’où dérive son nom.
Cet oiseau qui vivait en grand nombre, dans nos régions du nord, et égayait tellement bien nos compagnes est devenu une espèce rare, presque invisible à l’état naturel. Cette merveille est malheureusement en passe de disparaitre complètement de son milieu endémique
Malheureusement des chasseurs irrespectueux de la nature et impunis ont causé leur disparition progressive en le harcelant, et en le poursuivant dans son moindre recoin. Ce passereau qui devenait malgré lui victime de son succès, trouvait de la peine à se reproduire pour permettre son équilibre ou pour assurer son accroissement.
Comment expliquer alors, à ces prétendus passionné des oiseaux, que la colle, l’alpha et les filets, qui leur procurent illégalement des dinars, causent des ravages et qu’ils contribuent par ces massacres à éliminer totalement son existence même. C’est alors que les peintres qui l’admirent et aiment à le reproduire, en oublieront le modèle et « ALLA » le célèbre musicien de Béchar, ne trouvera plus de partenaire pour son solo de luth et enfin ces artistes, nous priveront, en plus de se que l’on a privé la nature, du plaisir offert à nos yeux et à nos oreilles.
Celui qui devenait mon ami, grâce au trait d’unions que furent ses chardonnerets, en l’occurrence Mokhtar, m’apprenait, qu’il les recherchait pour leurs chants élaborés, et qu’il ne voyait pas le prix que certains sujets pouvaient couter sur les marchés. Notre passionné, se disait être, un défenseur de cet oiseau, et qu’il lui arrivait d’en acheter, pour les relâcher dans la nature. Mokhtar ayant trouvé en moi, une personne aimant les oiseaux, se lançait dans un longs discours qu’il mettait difficile de suivre devant ses cages ou gazouillent ces petits oiseaux vifs et frétillants, qui retenaient beaucoup plus mon attention. Tout se que me racontait l’ami, me paraissait sans fondement, parce que l’oiseau était là, devant moi, exploité de façon éhontée, et cet état d’emprisonnement ne le rend certainement pas plus heureux.
Je quittais Mokhtar, en lui demandant, si dans cette région, certaine espèces animale étaient également traquées ?-Il me répondait, « oui ! » tel que les éperviers, les aigles, les gazelles, les caméléons géant(DOB), certain serpent etc-Alors j’en concluais que si toutes ces espèces animales qui constituent l’écosystème venaient à être poursuivies, il n’en resterait plus sur terre, a part celle que nous sommes et qui se dit être humaine, quant elle élimine toutes les autres, pour le plaisir de le faire.
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