le colonel
ahmed bencherif
Tizi-ouzou, 28 jan 2009 (bms)-
L’ancien commandant de la gendarmerie algérienne du temps de Houari Boumediene, le colonel en retraite Ahmed Bencherif, a accusé le colonel Mohamed Chaabani (condamné et exécuté à l’indépendance)
d’avoir orchestré un génocide contre 750 messalistes dans la région de Djelfa.
Bencherif a raconté dans un entretien accordé au journal Aarabophone Echourouk que Chaabani a donné des espoirs (assurances) après le cessez-le feu à 750 messalistes pour qu’ils rendent leurs armes avant de les exécuter.
»C’est une opération que je considère comme un crime de guerre », a précisé Bencherif qui a justifié l’exécution du jeune colonel.
Le témoignage de Bencherif vient s’ajouter à celui de l’ancien président Chadli Bendjedid et d’autres protagonistes de l’affaire qui déconcerte de plus en plus les observateurs par les contradictions des uns et des autres.
Bencherif a fait une multitude de révélations dont celle où il affirme qu’il était sur le point de succéder à Booumediene avant de céder la place à Chadli Bendjedid.
Il a été particulièrement critique à l’égard de ce dernier.
Bencherif affirme enfin qu’il a donné instruction aux Ouled Nail et à leur 24 aarouch (tribus) dont il se dit président à soutenir le président Bouteflika pour un troisième mandat »qu’on le veuille ou pas ».
Une question de méthode chez le colonel!